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L’accélération du débit bibliographique faisant référence aux « miRNA » atteste aisément de leur caractérisation récente (Lee RC et al., Cell (1993)) et de l’intérêt lié à leurs potentielles fonctions .

Il aura fallu près de dix années supplémentaires pour mettre en évidence leur implication en tant que régulateurs biologiques (notamment au niveau de la régulation de l’expression des gènes) et leurs impacts dans de certains cancers… Aussi, le développement des nouvelles technologies de séquençage à haut débit contribue forcément à cette émergence.

Ce poste est l’occasion de présenter « miRNAtools » qui comme son nom l’indique, regroupe un grand nombre de liens renvoyant vers différents outils  dédiés aux miRNA.

Analyse de données NGS appliquées aux miRNAs (étude des profils d’expression). La liste des 7 softwares présentés n’est pas exhaustive et en voici quelques uns supplémentaires à tester: « mireap », « miRTRAP », « DSAP », « mirena », « miRNAkey », « SeqBuster », « E-mir », … . Une comparaison de l’efficacité de certains de ces outils fera l’objet d’un prochain poste.

Prédiction de cibles selon les miRNA étudiés.

Analyse de pathways impliquant les miR d’intérêt. Pour cette dernière application, le soft DIANA LAB – Mirpath proposé, bien que facile d’utilisation et gratuit, a le défaut de ne s’appliquer qu’aux organismes « humain » et « souris ». Dans ce registre et moyennant quelques milliers d ‘euros, « Ingenuity Pathway Analysis » (« IPA ») reste de loin l’outil idéal. En effet, en plus d’identifier les voies métaboliques au sein desquels sont impliqués les miR modulés comme proposé par Mirpath, « IPA » permet également d’intégrer les résultats de modulation de miR et d’expression de gènes pour une même condition d’étude…

 

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Les outils d’assemblage, de mapping sur référence deviennent relativement pléthoriques… il est de ce fait relativement aisé de choisir l’outil permettant de gérer au mieux les défauts de votre séquenceur, vous n’avez que l’embarras du choix en somme. Même si cette étape n’est pas à négliger, il n’en reste pas moins que le rôle du biologiste restera toujours d’apporter du sens à une ou plusieurs millions de séquences, informations qui viendront tenter d’élucider une question biologique. Les outils permettant de faire parler un ensemble de reads, que vous pratiquiez le de novo RNA-seq ou séquençage génomique de novo sont plutôt restreints, peu diffusés, limités ou tout simplement absents… Ces grands absents constituent le point noir de l’analyse secondaire de vos reads. De nombreux biologistes recherchent un financement (séquencer massivement coûte encore un peu cher !), font séquencer l’objet de leur étude -hors humain, rat, souris-  repartent quand tout va bien avec de beaux contigs, et se retrouvent face à un livre écrit dans une langue inconnue. Ce livre est censé renfermer la réponse à beaucoup de leurs questions… on comprend leur frustration d’autant qu’ils ne possèdent pas de pierre de Rosette.

Cet article part d’un constat, l’important est moins de savoir si votre séquenceur fournit les reads les plus propres, les plus longs, si votre assembleur est le plus adapté… car tous ces efforts resteront vains si vous écrivez un livre dont personne ne peut comprendre le sens. J’arrête là de filer la métaphore.

Blast2GO -ici dans sa version gratuite-  est un outil qui trouvera vite (trop vite) ses limites mais qui permettra d’apporter du sens à des séquences générées à haut-débit. La publication de Conesa et al. (Bioinformatics – 2005), dévoile le pipeline d’analyse. Grossièrement, il s’agit de blaster des séquences (en 2005 – on envisageait par séquences des reads et non des reads assemblés) automatiquement sur le serveur du NCBI, les résultats de blast sont récupérés, les autres phases du pipeline sont réalisées en interrogeant les bases de données de Blast2GO, in fine des termes GO permettent d’annoter les séquences dont on souhaite décoder le sens. La principale qualité de Blast2GO réside dans son ergonomie, l’interface Java6 permet une prise en main directe (aucune ligne de code). Ses défauts sont multiples… tout d’abord Blast2GO plante… très régulièrement, ensuite pour une séquence d’entrée (dont la taille sera nécessairement inférieure à 7000 bases) vous ne disposerez que d’une annotation pour le meilleur des hits.

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Lors d’articles précédents nous vous avions présenté le logiciel de Workflow Galaxy, qui permet d’analyser et de visualiser toutes sortes de données biologiques à partir d’une interface simple d’utilisation.
Galaxy est en fait une brique d’une collection d’outils dédiés à l’analyse et au stockage de données biologiques : GMOD ( Generic Model Organism Database )

Le lundi 14 mai a été l’occasion pour nous d’assister à une conférence sur l’utilisation de certains des outils GMOD, dont voici les principaux enseignements :
> Le projet GMOD a pour objectif de fournir à l’utilisateur biologiste un ensemble d’outils interconnectés, libre de droit (open-source), générique (pour tous types de données biologiques) et facile d’utilisation (à travers des services Web principalement)

> Les outils GMOD sont développés (et donc installés) par des bioinformaticiens pour une utilisation par des biologistes.

> Certains outils sont indispensables à GMOD, pour la manipulation de données génomiques, c’est le cas des outils Chado et Gbrowse qui sont respectivement les squelettes pour la manipulation et pour la visualisation des données biologiques.

Le schéma ci-dessous décrit les modules et interactions présentés lors de cette journée thématique :

GMOD - Modules et interactions présentés le 14 juin

En résumé :
> Chado est un schéma générique de base de données relationnelles pour le stockage de tous types de données biologiques.
Description détaillée : GMOD-CHADO

> GBrowse est un outil de visualisation de données biologiques très puissant et certainement l’outil le plus populaire de la suite GMOD

Description détaillée : GMOD-GBROWSE

> Biomart est un outil de recherches avancées (ou requêtes complexes) pour la base de donnée relationnelle Chado

> Apollo est un module pour la correction manuelle d’annotation structurelle

Description détaillée : GMOD-APOLLO

> Tripal est une interface web développée en PHP pour interrogation de Chado

Pour aller plus loin : Détails techniques sur l’utilisation des outils GMOD :

Environnement informatique : CHADO fonctionne par défaut avec Postgres-Sql. Pour l'interfaçage avec Tripal, la solution étant développée avec PHP, il est nécessaire d'installer un serveur Web Apache. Gbrowse peut s'utiliser à partir de l’interface Tripal mais également en "stand-alone". Afin d'accélérer la visualisation des données il est vivement recommandé d'utiliser les adapteurs Bio::DB::*, soit en relais entre Chado et Gbrowse (présentés dans cet article), soit en dupliquant les informations dans les deux bases de données (la visualisation ne se connecte qu'à Bio::DB sans passer par CHADO). Intuitivement, nous privilégions la première solution qui n’entraîne pas de duplication.

Pour conclure, GMOD propose un ensemble de modules pour la standardisation des processus bioinformatique : stockage et manipulation de données biologiques, visualisation et analyses avancées (assemblage, annotation…).

L’utilisation de tels outils (open-source) va dans le bon sens pour le partage scientifique et la standardisation des processus utilisés lors de l’analyse bioinformatique. Cela n’était pas le but de la conférence à laquelle nous avons assistée mais il serait également intéressant de connaître les conditions pour intégrer ces propres outils bioinformatiques en tant que brique GMOD.

GMOD est donc intéressant si :

> vous souhaitez stocker et gérer vos données biologiques

> vous cherchez des solutions d’analyses bioinformatiques déjà développées et robustes

Les biologistes sont les utilisateurs des outils GMOD, en revanche l’installation, l’administration et la formation des utilisateurs ne peuvent échapper à l’intervention, au moins ponctuelle, d’un bioinformaticien.

Si vous projetez d’utiliser ces outils, nous vous conseillons donc dans un premier temps, de regrouper l’ensemble des acteurs, installateurs comme utilisateurs de GMOD, afin de présenter les solutions offertes par l’outil et déterminer les besoins et objectifs pour votre propre utilisation.

 

Voici un lien sur le site Molecular Biology Freeware for Windows… un lien  destiné aux biologistes un peu allergiques à Linux et qui ne souhaitent pas débourser des milliers d’euros dans des logiciels qui ne peuvent s’avérer utiles que sporadiquement (pour certains).

Le site Molecular Biology Freeware for Windows est particulièrement laid mais il permet de référencer ces logiciels utiles  pour bon nombre d’applications : phylogénie, alignement de séquences, etc.

L’alliance un peu paradoxale du logiciel gratuit, fiable et utile sous Windows  !

Ce site-référence est pour quelques uns d’entre vous… : il classe les logiciels outils de biologie moléculaire en fonction des catégories suivantes :

A. DNA, RNA and genomic analysis
B. Plasmid graphic packages
C. Primer design
D. Protein analysis
E. Viewing three dimensional structures
F. Alignments
G. Phylogeny
H. Miscellaneous

I.   Graphic packages

Le réseau régional d’ingénieurs en bioinformatique de Lille et le PPF bioinformatique organisent lundi 14 Mai 2012 une conférence sur l’utilisation des outils GMOD (Generic Model Organism Database). Cette conférence se déroulera de 13h30 à 17h30 dans l’amphithéâtre de l’Institut de Biologie de Lille.

« Le projet GMOD a pour objectif de fournir  une série d’outils génériques, clé en main, pour gérer et visualiser différents types de données biologiques. »

Deux interventions sont prévues :

Olivier Arnaiz du CGM Centre de Génétique Moléculaire (UPR 3404 Gif-sur-Yvette) introduira GMOD tout en se focalisant plus particulierement sur deux outils : Chado et Gbrowse. Chado est un schéma de base de données relationnelles qui permet d’intégrer des données « omiques » (génomiques, transcriptomices, séquençages…), tandis que GBrowse est un outil permettant de visualiser des annotations sur un génome.

Joelle Amselem de l’INRA – URGI (BIOGER Versailles) présentera un outil d’annotation développé à l’URGI à partir de modules GMOD. Deux exemples concrets d’utilisation seront développés.

Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger le programme ici.

Si vous souhaitez des informations sur GMOD, je vous invite à consulter la présentation de GMOD.

Cet article a pour but d’aider à la mise en place d’un serveur Galaxy en local. Il décrira également les avantages et inconvénients d’une telle approche par rapport à d’autres utilisations (Galaxy en ligne et Galaxy sur cloud).

Pour une définition de ce qu’est le logiciel de workflow Galaxy vous pouvez lire l’article précédemment posté sur ce blog ou accéder à la description PLUME du logiciel.

Préambule :

Il existe trois méthodes pour utiliser Galaxy :

> En local : c’est la méthode que nous décrirons ci-dessous

> En ligne : outre l’instance principale de Galaxy,  de multiples organismes ouvrent l’utilisation de leurs serveurs Galaxy à l’extérieur ( pour une liste exhaustive cliquer ici)

> Sur un cloud :  On utilise notre propre instance (virtuelle)  de Galaxy mais au lieu d’être déployés sur une machine locale, les « jobs » sont envoyés sur le cloud de Amazon

Chaque approche a ses avantages et ses inconvénients, nous les détaillerons plus bas.

Installation :

Un grand nombre d’indications sont extraites du tutorial d’installation de Galaxy en local, disponible, en anglais, à cette adresse – http://wiki.g2.bx.psu.edu/Admin/Get%20Galaxy.

Ce qu’il faut retenir de l’installation de Galaxy en local est qu’il est possible de mettre en place un serveur en moins de 10 minutes!

Brève Explication du processus d’installation (sous un serveur Debian – les étapes seront les même pour Ubuntu):

Ouvrir une invite de commande

– Vérifier sa version de python :

python --version

La version 2.5 (et au-delà) est suffisante pour un bon fonctionnement de Galaxy.

– Installer le système de gestion de version mercurial : la version 1.6 est suffisante. S’ il est déjà installé, vérifier votre version :

hg --version

– Télécharger l’archive dans un répertoire (par exemple « workflow ») approprié :

hg clone http://bitbucket.org/galaxy/galaxy-dist

– Lancer Galaxy! Dans le répertoire galaxy-dist :

sh run.sh --reload

Note : reload permet de fermer correctement l’application sous debian (et ubuntu)

A ce stade, le programme devrait initialiser l’application.

Vous pouvez maintenant accéder à votre serveur Galaxy à l’adresse suivante : http://localhost:8080

Bienvenue sur votre installation de Galaxy en local

Evidemment ce tutoriel est court et ne prend pas en compte la configuration plus fine de l’application. Pour plus de détails sur l’installation mais aussi sur l’utilisation je vous invite à lire (et à tester) les excellentes explications consultables sur le site de Galaxy :

http://wiki.g2.bx.psu.edu/Admin/Get%20Galaxy

http://wiki.g2.bx.psu.edu/Admin/Training/

Pour les (heureux) propriétaires d’un serveur de calcul :

http://wiki.g2.bx.psu.edu/Admin/Config/Performance/Cluster

Pour l’utilisation de Galaxy dans un environnement de production – ou si vous voulez directement installer votre serveur Galaxy en partant sur des bases solides  :

http://wiki.g2.bx.psu.edu/Admin/Config/Performance/Production%20Server

Utilisation :

Il faut savoir que Galaxy en local fait souvent un lien vers les logiciels sans que ces derniers ne soient présents « physiquement » sur votre serveur. Ainsi le mapping avec BWA ne marchera pas, à moins que vous installiez au préalable bwa sur le serveur. C’est le cas de pas mal d’outils, donc si vous rencontrez parfois des erreurs lors de l’exécution, il est fort probable qu’il vous faudra d’abord installer les outils utilisés par Galaxy.

Un des inconvénients majeurs de la version en ligne concerne la limitation de chargement de jeux de données à 2 Gb. En séquencage haut-débit cette limite est très souvent atteinte. En ligne il est possible de contourner cette limitation en chargeant ses fichiers par FTP. Mais on ne peut éviter le problème du débit (temps de transfert long) et de la confidentialité des données.

En local, cette la limitation est également fixée à 2 Gb, et il y a également la possibilité de charger ces jeux de données directement dans le logiciel, sans passer par une phase de chargement (« upload ») en installant son propre FTP. Évidement en local, le débit est fortement accéléré.

Pour ce faire, vous pouvez lire le tutoriel suivant en anglais ou suivre les indications ci-dessous :

http://wiki.g2.bx.psu.edu/Admin/Config/Upload%20via%20FTP

ou regarder la video tutoriel .

Comparaison entre les méthodes :

Comparatifs entres les différentes instances de Galaxy

Pour résumer, l’installation en local offre plusieurs avantages par rapport à la version en ligne, en terme de confidentialité, de taille de données, de transfert et de temps d’analyses. Quelques inconvénients subsistent notamment la contrainte d’investir dans une machine correcte si l’on veut obtenir un temps d’analyse correct ou la nécessité d’installer certains outils extérieurement à Galaxy.

Si l’on supprime l’aspect coût et les contraintes lors de la première installation, la solution Cloud semble la plus pertinente si l’on a pas accès à  des environnements matériels conséquents.

L’aspect « customisation » et particulièrement l’intégration de ses propres outils fera l’objet d’un prochain article.

Cet article est l’occasion de mettre en avant un site plutôt fourni, SEQanswers… un jeu de mots pour une communauté d’utilisateurs de technologie de séquençage haut-débit. Ce site, un peu bouillon, fondé en 2007 par Eric Olivares (qui a travaillé pour Pacific Biosciences) s’adresse aux biologistes moléculaires plus qu’aux bio-informaticiens. Malgré tout, le lien que nous vous présentons ici, renvoie sur la partie Wiki du site SEQanswers. Cette page liste et ordonne en fonction de leurs domaines d’applications les logiciels (gratuits et commerciaux) utiles pour le devenir de vos reads produits par séquençage haut-débit : http://seqanswers.com/wiki/Software/

Cette page est plutôt bien renseignée et vous donnera un large choix de logiciels : vous y trouverez des assemblers de novo, des logiciels pour réaliser du RNAseq (quantification), des logiciels permettant de trouver des pics après ChipSeq… peu de logiciels indispensables sont absents de cette liste qui comporte un peu moins de 500 logiciels…

Le projet PLUME vise à Promouvoir les Logiciels Utiles, Maîtrisés et Economiques dans la communauté de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, l’acronyme dévoilé, après 5 ans de vie qu’en est il du projet ?
PLUME a pour face visible un site internet plutôt austère mais riche, derrière lui se cache (à peine) un projet bénéfique à tous qui consiste à critiquer, tester des logiciels (gratuits- le plus souvent) qui ont des champs d’applications aussi vastes que les domaines de l’investigation scientifique. Le site web hébergé au centre de Calcul IN2P3 de Villeurbanne se divise en deux catégories de fiches :
  • des fiches logiciels (classement, descriptions et lien pointant vers l’hébergeur de ceux-ci)
  • des fiches ressources (site internet, évènements, documents utiles…)
Les objectifs de PLUME sont multiples et complémentaires :
  • mutualiser les compétences sur les logiciels
  • promouvoir les développements internes
  • animer une communauté autour du logiciel
  • promouvoir l’usage des logiciels libres et la contribution à leur élaboration
Ici nous nous focalisons sur les logiciels utiles à l’investigation du vivant. Ainsi, de l’imputation de SNP avec IMPUTE, à l’étude du transcriptome avec GAGG, les logiciels présents sur le site de PLUME, au rayon biologie couvrent une grande partie du spectre des techniques en science de la vie (encore assez peu de logiciels permettant le traitement de données issues de séquençage haut-débit). Non seulement PLUME permet de cataloguer une petite partie de logiciels pertinents en fonction d’une application mais surtout ils sont testés et évalués par la communauté scientifique adhérent à ce projet.
Chaque fiche permet de gagner en temps -vous n’avez pas vous-même à tester un logiciel évaluer par d’autres !
En 2011, le cap des 1000 fiches renseignées a été franchi.
Avec plus de 750 contributeurs, plusieurs dizaine de milliers de visites mensuelles, « PLUME compte en effet devenir rapidement la plate-forme de référence pour les logiciels utilisés ou développés dans les laboratoires de recherche et les universités« .
PLUME permet à tous de gagner du temps… de bénéficier d’informations organisées, d’accès à des logiciels testés, validés etc – un service public, un projet au service de toute la communauté scientifique. Au niveau des logiciels de biologie, à titre d’exemple, nous pouvons citer Cytoscape (outil de visualisation de l’interactome) et SAMtools (solution pour la manipulation d’alignements de séquences). Aujourd’hui 50 fiches de logiciels validés pour la biologie sont accessibles sur le site PLUME.

La confusion entre mate-pair et paired-end, tant au niveau technologique (selon qu’on lise les notes techniques d’Illumina, de Roche ou de Life) que logiciel nous a mené à rédiger, en collaboration avec Ségolène Caboche, Bioinformaticienne à l’université de Lille2, une note technique dont le contenu est résumé ci-dessous :

– Genèse de la confusion entre mate-pair et paired-end

– Descriptions les deux approches, avec un focus sur les principales technologies de seconde génération de séquenceurs

– Traitement au niveau logiciel et conseils généralistes pour l’utilisation

Le document est consultable dans son intégralité sur notre blog :

Télécharger Paired-end versus mate-pair

Bonne lecture!

Il y a quelques semaines, nous avions discuté de l’utilisation de logiciel de Workflow pour la bioinformatique. Il est temps de passer à la pratique en vous présentant un de ses dignes représentants : Galaxy.

Page d'accueil du site du workflow Galaxy

Le workflow Galaxy fournit un ensemble d’outils pour la manipulation et l’analyse de données génomiques. Il est très intuitif dans l’utilisation ce qui en fait une cible de choix pour le biologiste.

Il est possible d’utiliser Galaxy directement depuis le serveur. Avantage conséquent pour les bioinformaticiens il est possible d‘installer sa propre instance de serveur Galaxy, cette option fera l’objet d’un prochain post technique.

Du point de vue de l’interface graphique :

Interface principale - Workflow Galaxy

On peut également créer des workflows, les enregistrer dans un espace dédié, les partager, et les exécuter de façon automatique.

Pour exemple ce workflow de métagenomique publié gratuitement par un utilisateur de Galaxy (vous devez être connecté pour visualiser le workflow dans Galaxy)

Workflow analyse métagénomique - Galaxy

Les outils dédiés analyse de données NGS sont régulièrement mis à jour et nul doute que d’ici peu, certains seront dédiés IonTorrent.

Les tutoriels sont également très bien faits, on apprend très vite à maitriser l’environnement grâce à des dizaines de vidéos d’aides.

Galaxy offre donc la possibilité d’exécuter des analyses bioinformatiques sans effort de programmation. La version en ligne est intéressante car elle permet de se familiariser aux logiciels et d’exécuter l’analyse depuis un portable, mais la possibilité d’intégrer ces propres outils (nous y reviendrons) est indéniablement un gros avantage de la version locale.

Si nous devions citer un inconvénient, plutôt d’actualité : l’utilisateur est obligé de charger ses données en mémoire dans Galaxy, le temps de chargement peut être très long si l’on manipule des données issues d’expériences NGS. D’autres workflows tels que Ergatis, fonctionnent en local et permettent à l’utilisateur d’utiliser directement les données présentent sur l’ordinateur.

Pour en savoir plus :

La description complète du logiciel Galaxy en Français sur PLUME :

http://www.projet-plume.org/fiche/galaxy

Le Galaxy Wiki :

http://wiki.g2.bx.psu.edu/FrontPage

La publication associée :

Genome Biology - 2010

 

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